Léa GONNET

43 rue Buffon
Paris 5e
Résumé de la thèse :
A quoi tiennent les pratiques de recherches et sciences participatives ?
Cette thèse s’inscrit dans le champ de l’anthropologie de la recherche et des études de sciences. Il s’agit d’étudier les pratiques de recherche et sciences participatives dans leurs conditions matérielles d’exercice et d’en explorer les interdépendances qui les rendent possibles. Depuis leur apparition, les sciences et recherches participatives sont pensées et promues, non seulement pour acquérir des données inaccessibles autrement pour la recherche, mais aussi pour leur potentiel transformateur à toutes échelles : pour les participant-es, pour les chercheur-euses, pour les professionnel-les et pour les ingénieur-es, technicien-nes et personnes impliquées, pour la production et le partage des savoirs, pour les communautés concernées par les enjeux de recherche et, in fine, pour la société. La reconnaissance des importances et des attachements des acteur-ices impliqué-es permet de toucher aux effets transformateurs des recherches et sciences participatives, et aux enjeux d’organisation et de gouvernance, du situé au systémique. S’intéresser à la manière dont les acteur-ices prennent soin de ce qui compte pour elles et eux ouvre également la voie à une réflexion sur les transformations que cela induit dans la production des connaissances. Cela est essentiel pour comprendre la construction de notre représentation globale du monde et, par conséquent, comment nous agissons sur celui-ci.
Sous la direction de Mélodie Faury
Co-dirigée par Joëlle le Marec
2022 – 2024 Chargée de mission Formation à la Science ouverte. Sorbonne Université
2018 – 2021 Master Science et société : Histoire, Philosophie, Sociologie et Médiation des sciences. Université de Strasbourg
2014 – 2017 Licence de Psychologie. Université Clermont Auvergne
2014 – 2017 Licence de Philosophie. Université Clermont Auvergne
Projets de sciences et recherches participatives en lien avec le MNHN