Contact
43 rue Buffon
Paris 5e
Responsabilités dans l'unité
Directrice de l’UMR PALOC
Correspondante de la Jeune Equipe Associée à l’IRD « ITANGO-Moz » (Innovative Tools and Approaches for Natural Resource Governance in Mozambique)
Coordinatrice du GDRI-Sud DELTAS (Dynamiques Environnementales et sociales à Long Terme des deltas de l’ouest de l’Océan Indien et scénarios AssociéS)
Responsabilités hors unité
• Membre du comité d’animation de la Communauté de Savoirs IRD « Littoraux et Océans »
• Co-Coordinatrice du projet DIDEM (Dialogue Science-Décideurs pour une gestion intégrée des environnements littoraux et marins)
Présentation
Thèmes partagés secondaires : Mondes vécus, Sciences-Sociétés, Pluralité et asymétrie des savoirs
Stéphanie Duvail est géographe, Directrice de Recherche à l’IRD. Ses recherches portent sur la gestion de l’eau en Afrique avec un intérêt particulier pour les plaines inondables et les deltas. Elle s’intéresse aux impacts des grands barrages sur les deltas, et plus largement au partage de l’eau amont-aval et aux aspects fonciers et de gouvernance littorale qui y sont associés. Un point important de ses travaux concerne les tensions entre projets territoriaux, et les possibilités de co-construire des scénarios pour le futur, qui soient durables et équitables. Ses recherches ont été menées dans des équipes pluridisciplinaires et qui mettent en œuvre des dispositifs participatifs.
Sa thèse portait sur un projet de restauration d’une zone humide en Mauritanie (Parc National du Diawling). De 2003 à 2008, Elle a travaillé en Tanzanie dans la basse vallée du Rufiji (notamment à la mise en place d’un observatoire participatif de l’environnement). De 2008 à 2011, Elle a coordonné un projet « Eaux et Territoires » dans les deltas du Tana au Kenya et du Rufiji en Tanzanie, sur les liens entre crues et usages des ressources, étendu dans une seconde phase à une étude des accaparements fonciers dans ces mêmes deltas et a été la correspondante de la Jeune Equipe Associée à l’IRD KENWEB « Kenyan Wetland Biodiversity research team». A partir de 2016, elle a coordonné le projet WIODER « Western Indian Ocean Deltas Exchange and Research network : www.wioder.org, depuis 2018, le GDRI-Sud « DELTAS : Dynamiques Environnementales et sociales à Long Terme des deltas de l’ouest de l’Océan Indien et scénarios AssociéS » et à partir de 2020 le projet DIDEM « Dialogue Sciences-Décideurs dans l’Océan Indien ». De 2018 à 2022, elle était basée à l’Université Eduardo Mondlane au Mozambique, où elle a développé avec ses partenaires universitaires des recherches sur le delta de l’Incomati (sur les débits environnementaux, sur les transformations de la gouvernance de l’eau, sur les pollutions plastiques). Elle est la correspondante de la Jeune Equipe Associée à l’IRD ITANGO-MOZ qui porte sur la gestion des ressources naturelles au Mozambique et a été correspondante de l’IRD au Mozambique de 2020 à 2022.
Projets
Un réseau sur les deltas de l’Océan Indien
WIoDER est un réseau de recherche international et pluri-disciplinaire étudiant l’évolution contemporaine des deltas de la région de l’océan indien oriental. Il est financé par le CRDI (Centre de Recherches pour le Développement International – Canada) et l’IRD.
Les recherches menées dans le cadre du réseau WIoDER visent à comprendre le fonctionnement de ces socio-écosystèmes particuliers, en décrivant leurs évolutions récentes et en analysant l’impact des politiques publiques contemporaines (conversion des plaines inondables ou création d’aires protégées).
Dialogue Science-Décideurs pour une gestion intégrée des environnements littoraux et marins
DiDEM a pour objectif de tester, valider et déployer à l’échelle de l’Océan Indien Occidental des outils et méthodes de médiation scientifique innovants au service des initiatives régionales dédiées à la gouvernance des océans. Il se déroule dans 8 pays de l’Océan Indien Occidental, qui ont ratifié la Convention de Nairobi (Kenya Madagascar Maurice Mozambique, Réunion – France, Seychelles, Tanzanie, Union des Comores). Le projet a choisi de se concentrer sur trois types d’écosystèmes et de déployer ses activités à l’échelle de trois grandes Zones Ateliers : Les îles et archipels ; les deltas de l’Océan Indien ; la haute mer, les fonds distants et les monts sous-marins.
Terrains de recherche
Kenya, Tanzanie, Mozambique, Mauritanie