
Luc DESCROIX

43 rue Buffon
Paris 5e
Évaluation Environnementale, module de Master 2 Politiques Publiques, Culture et Développement, département de sociologie, Université Assane Seck de Ziguinchor (Sénégal) (25 h/an)
HDR
Les conséquences hydrologiques de l’évolution des usages des sols
Soutenue le 21 février 2003 à l’Université Joseph Fourier Grenoble
Présentation
C’est dans les « Terres Noires » (marnes noires de l’oxfordo-callovien) des Alpes du Sud qu’a commencé ma vie de chercheur, terrain dans lequel j’ai étudié et mesuré l’érosion actuelle de 1981 à 1994 et réalisé deux thèses (3ème cycle -1985- et thèse nouveau régime -1994-) soutenues à l’Université Lumière Lyon 2. J’ai alors fait deux ans de VSNat (volontaire du service national en coopération) à l’Orstom de Dakar (Sénégal) où j’ai mené à bien la monographie hydrologique du bassin du fleuve Gambie et divers travaux sur les bassins des fleuves Sénégal et Casamance (en particulier sur les mangroves et leurs sols sulfatés acides). De 1987 à 1992, j’ai mené en parallèle des enseignements comme vacataire en lycée et université (Lyon 2), avant de passer l’agrégation de géographie (1989) et d’exercer comme professeur en classes préparatoires Khâgne (Let Sup) à Lyon de 1989 à 1992. Durant cette période, rattaché à l’Observatoire Européen de Géopolitique (Univ. Lyon 2/Société Lyonnaise de Banque CIC), j’ai mené des travaux de recherche sur la géopolitique régionale (Rhône/Alpes, canton de Genève) et sur les problèmes de pollution dans l’Europe de l’Est post communiste.
J’ai intégré l’IRD (encore Orstom) en septembre 1992 pour rejoindre un programme hydrologique du grand programme « Savanes » au nord Mexique « Gestion et Usages de l’Eau dans le bassin endoréique des Rios Nazas et Aguanaval », où j’ai monté un réseau d’observation hydrologique des montagnes de la Sierra Madre Occidental en lien avec l’étude des états de surface. Passé CR2 en 1998, j’ai intégré une UMR d’hydrologie à Grenoble (l’ex LTHE UR 012 IRD) jusqu’en 2013 ; dans ce cadre, après avoir étendu les observations mexicaines à la Sierra Madre del Sur, j’ai intégré le grand programme AMMA sur la mousson africaine dont l’IRD était porteur avec Météo-France ; j’ai alors monté et animé pendant 10 ans la partie terrestre de l’observatoire AMMA-Catch au Niger, ce qui m’a permis de remettre à la mode et d’analyser l’ancien concept toujours d’actualité de « paradoxe hydrologique du Sahel ».
Après être passé DR2 en mars 2011, j’ai intégré, afin de travailler plus main dans la main avec les collègues des sciences humaines, l’UMR PALOC au 01/01/2014. On a mené avant deux ans de missions conjointes avec les collègues de l’UMR sur le littoral ouest africain dans le cadre du montage, de l’animation puis de lm aco-direction du LMI PATEO, qui n’est plus abondé aujourd’hui par l’institut mais qui perdure comme réseau d’une quinzaine de chercheurs. L’objet d’étude est l’ensemble des liens nature/sociétés sur les littoraux ouest africains ; les observations se sont étendues à tous les estuaires d’Afrique de l’Ouest et aussi aux nappes phréatiques de la Sénégambie et depuis 2019 à l’hydrologie du Fouta Djallon, en Guinée, lieu d’une recherche naissante sur la résilience des éco-socio-systèmes et la durabilité des ressources en eau, sol et végétation comme condition de pérennisation du massif comme château d’eau de l’Afrique de l’Ouest ; mais au Sahel, dans la bande soudanienne comme dans le Fouta Djallon, on observe depuis plusieurs générations des paysages construits dans lesquels l’intensification des activités rurales s’est faite progressivement en conservant, voire en améliorant la productivité durable des sols des jardins des femmes et des cultures.
PDDI OMVG : plan directeur pour le développement intégré du bassin de la Gambie, des bassins des fleuves Kayanga-Geba et Koliba-Corubal (2022-2023)
FASEP : Fonds d’études et d’aide au secteur privé (FASEP-Etudes) : « SCHEMA STRATEGIQUE DE TRANSFERT D’EAU BRUTE INTER-BASSINS ET MISE EN VALEUR DES TERRES » au Sénégal 2023-2024
SENEGAL Projet WACA « Observatoire national du Littoral » (2023-2025)
GIRE Fouta Djallon (2023-2025) HIWEN BURURE NDEN NO FARLI EN : Protéger la nature est notre devoir
Point focal de l’IRD auprès du CTCN, Climate Technology Centre and Network, PNUD, ONU, Copenhague, depuis le 01/01/2016.
Membre fondateur de l’Association à but non lucratif de droit sénégalais IVERA « Infrastructures Vertes, Eau et Résilience Agro-systémique » fondée le 01/12/2017
Depuis 2018, membre du CS de l’ORE de Nambekaha (Nord Côte d’Ivoire) et du Centre Québécois, du CS de WASCAL (West African Science Service Center on Climate Change and Adapted Land Use).
Depuis 2019, membre du GT « Eaux continentales » de l’Alliance nationale de recherche pour l’Environnement AllEnvi ; et du CS du PRESED 2 « Partenariat Rénové pour la Recherche au Service du Développement de la Côte d’Ivoire »
Depuis 2020, Membre du groupe de travail « Eau et climat » du partenariat Français pour l’Eau
Membre du comité scientifique de la conférence FRIEND/UNESCO 2023 Dakar
le projet clos fin 2022 visait à déterminer le degré de résiliences des éco-socio-systèmes du Fouta Djallon et ce faisant la pérennité des ressources en eau du massif qui est le principal pourvoyeur d’eau douce de la moitié ouest du Sahel.
le projet analyse les conditions de permanence et développement des rizières de mangrove en Guinée Bissau. Il s’agit d’étudier les atouts et contraintes de la riziculture, dans le double contexte de changements socio-économiques et démographiques ainsi que du CC qui se traduit par l’impact de l’élévation du niveau océanique dans ces zones amphibies des Rivières du Sud. La participation de notre labo est le montage d’un réseau d’observation du niveau de la mer et de la salinité dans les estuaires du pays. Je suis co-PI d’un WP de MALMON.
Le projet TIPHYC vise à explorer les possibles et probables « points de bascule » supposés exister dans l’hydrologie sahélienne et ouest africaine. On suppose que certaines dynamiques peuvent conduire à des processus irréversibles dans le cycle atmosphérique et dans le cycle terrestre de l’eau, de même, enfin qua dans les boucles de rétroaction surface/atmosphère. TIPHYC analyse et modélise ces évolutions et simule le déclenchement des points de bascule afin de mieux les prédire. J’apporte mon expertise sur la Guinée, le Fouta Djallon en tant que château d’eau de l’Afrique de l’ouest. (porté par Christophe Peugeot, IRD HSM)
En devenir
Gambie, Guinée (région minière des bowé)
Actuels
Côte d’Ivoire : ORE Nambekaha (Univ Korhogo)
Sénégal : Casamance, Saloum, Delta du Sénégal, vallée du Sénégal, Niayes, Sénégal Oriental OPSE
Guinée Bissau : estuaires, archipel, littoral
Guinée : Fouta Djallon
Passés mais toujours actuels
Niger, Mexique (Sierra Madre Occidental, Sierra Madre del Sur, desierto de Mapimi)
Passés
Alpes du Sud